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Figurations are not figurative ways of thinking, but rather more materialistic mappings of situated, or embedded and embodied, positions. A cartography is theoretically-based and politically-informed reading of the present. A cartographic approach fulfils the function of providing both exegetical tools and creative theoretical alternatives. As such it responds to my two main requirements, namely to account for one’s locations in terms both of space (geo-political or ecological dimension) and time (historical and genealogical dimension), and to provide alternative figurations or schemes of representation for these locations, in terms of power as restrictive but also as empowering.
Rosi Braidotti, Metamorphoses-Towards a materialist theory of becoming, 2002
 
 
  1. Centralisation stratégique.
  2. Décentralisation et création de liens et de services mutuels librement consentis.
  3. Contenu
  4. Collaborateurs/trices
  5. Modules

 

 


1. Centralisation stratégique.
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La première phase du projet est une centralisation stratégique. Cela signifie que l’initateur du projet(Constant) se charge de rencontrer des groupes et individus créatifs et critiques dans le champ des arts et technologie. Il les invite à être dans un premier temps l’équivalent de ce que l’on appelle des correspondants dans le monde journalistique. Chacun de ces correspondants utilisera un TOOL(voir weblogs), c’est-à-dire un espace dédié sur le serveur de Constant dans laquelle la diffusion de son, de texte, d’images, d’animations sera facilitée. Le but de cette agrégation de collaborateurs est de constituer un fonds de questions et un panorama d’approches possibles par rapport aux questions évoquées ci-dessus.
Cette centralisation n’est qu’une étape intermédiaire qui permet à des visiteurs de visualiser l’ensemble des questions évoquées et de se rallier au projet. Pendant cette étape, chaque invité(e) va à son tour créer un nœud, c’est-à-dire inviter à son tour d’autres personnes à travailler avec lui(elle). Lorsque ces nœuds se constituent, ils sont encouragés à se détacher du serveur de Constant et à créer leur propre dynamique de diffusion.


2. Décentralisation et création de liens et de services mutuels librement consentis.
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La deuxième phase du projet est la décentralisation des ressources et des services. Après avoir passé du temps à déterminer son angle d’approche, chaque ‘nœud’ installe sa propre plateforme selon ses besoins spécifiques. Le rôle de Constant dans cette transition est d’aider à cette autonomie technique, et de tisser des liens entre des partenaires techniques et les différents groupes artistiques et culturels.
Cette phase de décentralisation s’accompagne aussi de la mise en place d’une infrastructure commune de diffusion par rapport à des médias spécifiques. S’il est intéressant que chaque partenaire ait une indépendance la plus complète au niveau de son hébergement et de la diffusion des médias de base(texte, image, son), il n’en reste pas moins qu’un certain nombre de ressources plus spécifiques demandent un appoint technique particulier.
Nous pensons ainsi que si les différents partenaires ont une infrastructure de publication digitale(facilité pour écrire et éditer du contenu en ligne), ils gagneraient à utiliser en commun un serveur de publication qui leur offrirait la possibilité d’imprimer du PDF de bonne qualité voire de qualité suffisante pour être envoyée à une imprimerie et avoir, couplée à leur serveur web, une extension d’impression papier. De la même manière, s’ils ont des besoins de diffusion de son, leur serveur de base peut leur permettre de le proposer en téléchargement. L’utilisation commune d’un serveur dédié au streaming leur permettrait de le diffuser en continu.
En un mot, l’indépendance complète à un niveau basique et le développement d’une infrastructure mutualisée dans les autres cas.


3. Contenu
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Les contenus du projet sont les questions que Constant a abordé ces dernières années. Les partenaires invités à former un nœud sont sélectionnés par leurs affinités avec ces thèmes. Le contrat qui est passé avec eux est qu’ils travaillent sur un ensemble de questions rassemblés dans ce que nous avons appelé un module.


4. Collaborateurs/trices
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One is mutual interruptibility, which means that each participant must be able to interrupt the other mutually and simultaneously. Interaction, therefore, implies conversation, a complex back and forth exchange, the goal of which may change as the conversation unfolds.
Two is graceful degradation, which means that unanswerable questions must be handled in a way that doesn’t halt the conversation.
Three is limited look-ahead, which means that because both parties can be interrupted there is a limit to how much of the shape of the conversation can be anticipated by either party.
Four is no –default, which means that the conversation must not have a preplanned path ; it must develop fully in the interaction.
Andy Lippman in Allucquère Rosanne Stone,
The war of desire and technology at the close of the mechanical age, 1995



Notre de projet est de travailler avec des artistes/théoricien-nes/performers qui réfléchissent à des formes de figurations, d’expressions, des objets, de relations qui sont transgenres, transitoires, transdisciplinaires, qui se produisent dans les interstices, les espaces, les flux entre les genres, les économies, les arts : un ingénieur informaticien, qui s’occupe d’histoire et écrit la vie d’Alan Turing , et s’en sert également comme un acte de militantisme ; des peintres qui passent à l’action politique et féministe par leur corps, par leurs images, par l’entre-images, l’entre-sons ; des scientifiques qui utilisent des processus de science-fiction pour analyser le présent, etc.


 

5.Modulen


Module 1.
infrastructure de diffusion
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Installation de serveurs internet permettant de diffuser texte et sons dans les différents points de chute géographique du projet. L'utilisation de logiciels libres comme le serveur web Apache, le format de compression OGG VORBIS ont été retenus à la fois pour leur robustesse et pour l'esprit et les licences qui en permettent l'utlilisation gratuite.
Cette installation se fera en parallèle avec l'initiation de groupes et individus motivés dans chacun de ces lieux. L'objectif n'étant pas uniquement d'installer de la technologie mais aussi de former les individus qui participeront à son usage.


Module 2.
son et expérimentation de l'interface nomade
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ateliers de construction d’outils musicaux et de production d’images à partir de composantes existantes, réflexion et expérimentation des possibilités d'interaction sonore et visuelle entre le web et l'interface mobile
ateliers qui visent à apprendre les bases de la diffusion de son et d’images sur le net compression, prise de son, cadrage, sampling….


Module 3
la science fiction comme processus technique de construction théorique, comme modèle transdisciplinaire, transgenre, transitoire de relations, d’exposition, de réflexion.
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Science fiction as theory on fast forward
Science fiction re-interpreted as an analysis of the ongoing present.
Kodwo Eshun, interview with Geert Lovink, 2000

 


Module 4.
théorique et historique
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Conférences, débats et zones de consultation sur l'histoire et la théorie des réseaux de communication, leur représentation dans l'imaginaire, la science-fiction, les questions politiques et leur enracinement dans l'infrastructure physique.
Ces conféreneces et débats réuniront des théoriciens et experts internationaux ainsi que des spécialistes locaux.


Module 5.
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"What is the historical impact of technology on gender? What forms of gender confusion have arisen in the wake of our newfound cyber-lifestyles? Chances are that most people think first of the fantastic: plastic surgery, transexuality, gender eradication, androgyny, pansexuality, genetic selection and mutation. Imaginative alterations envisioned in support of utopian social orders or fetishistic fancy. In either instance, they are visions of social deviance. But how can such radical visions be evoked by the mention of technologies nurtured by corporations, government agencies, and stodgy private institutions built on old money? How did we arrive at this curious contradiction? Perhaps there are some less immediately spectacular types of gender confusion going on."
Terre Thaemlitz, On Technology and Gender Confusion